Créés en 2001, les groupes de médecine de famille (GMF) ont pour but d’accroître l’accès aux médecins de famille, désengorger les urgences et améliorer l’accès aux services psychosociaux. L’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) rapporte que les indicateurs généraux du ministère de la Santé montrent qu’aucune cible n'a été atteinte sur ces trois objectifs. L’IRIS ajoute que, dans certains cas, les performances sont si mauvaises que le ministère a revu les cibles à la baisse au cours des dernières années. Selon l’étude :
- 41 % des GMF ont conclu une entente de service avec un autre établissement (souvent un autre GMF) pour assurer une partie des heures d’ouverture, souvent le soir ou la fin de semaine;
- Au moins 15 % des GMF ont une entente avec une urgence d’hôpital, ce qui n’aide en rien à désengorger les hôpitaux; et
- 74 % des GMF sont des entreprises à but lucratif, ce qui soulève des questions sur la transparence des investissements publics.
Pour sa part, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec est d'avis que le problème d’accès à la première ligne est causé par de multiples facteurs, et non pas uniquement par le modèle d’organisation des soins.
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