Le ministère de la Santé de la province aurait épargné quatre millions de dollars l'an dernier parce qu'il ne trouvait pas les professionnels pour les soins requis aux jeunes qui souffrent de maladie mentale. Selon les services de soutien à l’apprentissage au District scolaire francophone Nord-Est, plusieurs postes pour soutenir les jeunes ne sont pas comblés, surtout des postes de psychologues. Le district souligne aussi un besoin pour de travailleurs sociaux et d’orthophonistes. On explique que les jeunes aux prises avec des problèmes émotionnels, de comportement et de santé mentale doivent recevoir des services coordonnés, c’est-à-dire qu’on doit parler à ceux qui entourent l'enfant, à ceux qui travaillent avec lui, à ceux qui s'occupent de lui. Selon une psychologue qui a œuvré pendant près de 30 ans auprès des jeunes, pour empêcher que le modèle soit compromis par la pénurie, la province doit offrir des incitatifs pour convaincre les finissants de travailler dans le secteur public, puisque dans la province, les salaires y sont plus bas que dans le privé.
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