Un projet de l'Université de Moncton cherche à mieux comprendre les difficultés liées à l’accès aux soins primaires au N.-B.

Un groupe d’étudiants de l’UdeM tente de trouver des solutions pour faciliter l’accès aux soins de santé primaires dans des régions francophones qui figurent au dernier rang en matière d’accessibilité aux soins en temps opportun. Leur projet, mené en collaboration avec le Conseil de la Santé du Nouveau-Brunswick, pourrait offrir aux fournisseurs de soins des pistes pour améliorer leurs pratiques organisationnelles et l’allocation des ressources. Les étudiants ont constaté que bon nombre de cabinets sont très difficiles à joindre. Autre problème, le carnet d’adresses disponible sur le site du gouvernement provincial ne semble pas à jour. Ils ont aussi constaté que les besoins en matière de santé primaire ne sont pas nécessairement bien évalués. Les chercheurs estiment qu’il faudrait réévaluer la façon dont les cabinets gèrent les rendez-vous, les horaires des cabinets comme le mode de rémunération. Un recours plus important aux infirmières praticiennes fait partie de leur réflexion. Le rapport final sera terminé en avril.