La pandémie a montré à quel point certaines catégories de patients, tels que les aînés dans les foyers de soins au Québec, sont vulnérables. Ainsi, on souligne à quel point l’accès à un régime d’examen des plaintes efficace apparaît plus essentiel que jamais pour veiller au maintien de la qualité des soins. On rappelle que les usagers du système de santé ignorent même que des mécanismes de plaintes existent à l’intérieur de leur établissement. Selon certains, les établissements tels que le bureau du commissaire aux plaintes est situé à proximité de celui de la direction générale, une situation qui décourage et intimide les patients qui tentent d’exprimer leur insatisfaction à l’égard des services. En plus de leur proximité physique, le lien hiérarchique entre les commissaires aux plaintes et les directions d’établissement pose également des problèmes. Pour éviter ce genre de situation au Québec, la directrice générale du Regroupement provincial des comités des usagers réclame une indépendance totale des commissaires aux plaintes. D’autres abondent dans le même sens et estiment que les commissaires devraient avoir le pouvoir d’imposer certaines de leurs recommandations.
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