Deux infirmières du N.-B. dénoncent le parcours pour exercer leur métier

Selon les deux infirmières, la formation qu'elles ont reçue à l’UdeM les prépare mieux à l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec qu'à l'examen NCLEX utilisé au N.-B. Après leurs études, une des deux étudiantes avait échoué l'examen NCLEX huit fois et l’autre étudiante l’a échoué à 10 reprises. Toutes les deux se sont rendues à Rimouski pour passer l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec et ont réussi du premier coup. Pour avoir le droit de travailler au N.-B., elles ont fait de nombreux allers-retours entre les deux associations professionnelles. D’autres étudiantes qui ont échoué le NCLEX songent maintenant à passer l’examen du Qué. Les candidates qui tenent l’examen NCLEX en français ont un taux de réussite plus faible à la première tentative que les candidates qui le passent en anglais en raison du matériel préparatoire qui est disponible majoritairement en anglais. Un groupe qui représente les infirmières francophones du N.-B. demande d'ailleurs que l'examen québécois soit disponible au N.-B. pour les finissantes.
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