La priorité accordée aux urgences entraîne la création de deux listes d’attente : une pour les cas urgents (qui s’allonge) et une liste plus longue pour les interventions planifiées. Ces dernières sont souvent repoussées, ce qui entraîne des problèmes pour les patients. Dans le contexte de l’affectation des ressources en chirurgie, les interventions urgentes ont la priorité sur les interventions non-urgentes planifiées. Les chercheurs de l’université de Toronto proposent un plan en plusieurs étapes pour améliorer l’accès aux interventions planifiées sans abandonner les cas urgents. Ils proposent, entre-autres, de recadrer les concepts d’« urgent » et de « planifié » en contexte chirurgical pour permettre aux systèmes de santé de réserver de l’espace explicitement pour les cas planifiés et les encourager à le faire. Lorsqu’un cas considéré urgent comporte une certaine fenêtre d’intervention, on devrait planifier l’intervention pour la fin de cette fenêtre et préserver de l’espace pour les cas non urgents et leur garantir un accès plus prévisible. Les chercheurs concluent qu’il est essentiel d’augmenter le financement des soins périopératoires pour embaucher des professionnels.
Aussi:
Revisiting the concept of urgency in surgical prioritization and addressing backlogs in elective surgery provision - CMAJ
Des chercheurs proposent de revisiter le concept « d’urgence » dans la priorisation chirurgicale pour réduire les retards des cas non-urgents
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October 04, 2022