Une chercheuse de l’U de M soutient que le système de santé ne retient pas les infirmières

Marie-Ève Laforest, une professeure à l’École de science infirmières à l’Université de Moncton, rappelle que le réseau de santé Vitalité compte encore une centaine de postes vacants. Mme Laforest a décrit, grâce aux résultats préliminaires d’une étude, un réseau Vitalité plein de jeunes infirmières incapables de s’entraider, travaillant en état d’angoisse et d’épuisement. Parmi les autres résultats, on retrouve :

• les employées expérimentées, qui sont nombreuses à avoir quitté leur emploi, manquent pour soutenir les jeunes infirmières;
• le climat de sécurité psychologique est un facteur de rétention du personnel;
• la qualité de la gestion et du soutien de la hiérarchie est importante;
• les jeunes infirmières ont de la difficulté à prendre des congés en temps voulu;
• la charge de travail est grande, les équipes sont incomplètes et les patients présentent des cas de plus en plus complexes et de plus en plus sévères.